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LUTTES CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET POUR L'EGALITE
LUTTES CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET POUR L'EGALITE
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27 février 2009

UNE INVENTION HISTORIQUE ...

Stricto sensu, le concept d'homosexualité ne veut rien dire durant l'Antiquité, car la séparation des relations sexuelles dans l'Antiquité passait par une distinction actif-passif plutôt qu'une distinction hétéro-homosexuelle, comme on le voit encore beaucoup autour du bassin méditerranéen de nos jours. Une autre séparation tenait au statut social des protagonistes (citoyen, homme libre, esclave), et le machisme était de règle.

Dans l'Empire perse, les pratiques homosexuelles sont largement attestées, surtout entre un homme adulte et un eunuque. Quinte-Curce indique ainsi qu'ils sont « habitués, eux aussi, à servir de femmes » (VI, 6, 8). On connaît en particulier les amours des Grands Rois et de leurs eunuques favoris : ainsi de Darius III et du jeune Bagôas, qui sera également l'amant d'Alexandre le Grand (ibid., VI, 5, 22), ou d'Artaxerxès II et du jeune Tiridatès (Élien, Histoire variée, XII, 1).

La pédérastie était dans l'Athènes antique installée comme une institution reconnue de formation des élites, tout en étant largement codifiée dans nombre de ses aspects.

A Rome les pratiques sexuelles doivent correspondre à certains usages sociaux. Certaines pratiques sont dites contre natures para phusin, c'est à dire contraire aux usages sociaux. un esclave doit se soumettre aux désirs de son maître et l'affranchi doit rendre moralement ce service de complaisance à son ancien maître. Le citoyen romain se doit d'être dominateur et donc sexuellement. Ce qui est vu comme problématique de ce point de vue pour un citoyen romain est d'être passif. D'ailleurs Le 6 août 390, l'empereur romain Théodose proclame un édit condamnant au bûcher les homosexuels passifs. Ce passage vers une répression directe de certains rapports homosexuels doit être replacer dans l'apparition et l'affirmation du Christianisme dans l'Empire romain. Cette mentalité a été préparée par les courants néo platoniciens et stoïciens qui prônent la contradiction entre la chair et l'esprit, condamnent le plaisir en soi et prône la tempérance. Progressivement la relative liberté en la matière disparaît.

gr_ce_antique_et_homosexualit_

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