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LUTTES CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET POUR L'EGALITE
LUTTES CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET POUR L'EGALITE
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27 février 2009

LA PHOBIE

Dans l'évolution, l'être humain avait peur , la frayeur de l'inconnu ...

La classification comportementaliste sépare les phobies en trois catégories :

  • les phobies spécifiques (ou phobies «simples»), où les symptômes sont déclenchés par un objet externe : souris, avions, sang, etc. Souvent négligées par l'entourage et parfois tournées en ridicules, elles peuvent être source de détresse psychologique majeure, et dans certains cas d'un impact sérieux sur la qualité de vie (phobie des transports, phobie des animaux, phobie des phénomènes naturels…).

  • les phobies sociales, à savoir la peur d’interagir avec les autres, de réaliser certaines actions devant d’autres personnes, par exemple la blemmophobie (peur du regard des autres) ou encore l'éreutophobie (peur de rougir).Il convient de relativiser ce concept de « phobie sociale », qui est un concept émergeant de la psychiatrie moderne et était jusque là couramment désigné sous le terme de « timidité ».

  • l’agoraphobie, c’est-à-dire la peur de quitter son environnement proche et de se retrouver dans un endroit dont il serait difficile ou gênant de s’extraire.

Les phobies vis-à-vis des maladies, comme la nosophobie (peur des maladies en général) ou la cancérophobie (peur du cancer), sont en principe des formes d'hypocondrie et non des phobies simples. Néanmoins, certains classements rangent la peur d'être contaminé dans les phobies simples, et celle d'être déjà malade dans l'hypocondrie.

La plupart des phobies spécifiques représentent un état extrême d’un sentiment normal : la phobie des avions représente la suramplification de la sensation d’appréhension naturelle que tout le monde ressent lors d’un décollage, par exemple. Les symptômes ressentis lors de la confrontation à l’objet ou la situation phobogène[1] varient fortement d’un sujet à l’autre, constituant dans les cas extrêmes une attaque de panique avec malaise général, sensation de mort imminente, tachycardie, sueurs, etc. Dans tous les cas, les sujets frappés de phobie spécifique sont conscients de l’irrationalité de leur peur, et en souffrent.

La plupart des individus souffrant de phobie tendent à fuir l’objet phobogène ou encore, lorsque ils sont forcés de le croiser, s’arrangent pour être accompagné d’un objet « contraphobique » qui les rassure : gri-gri, boîte de médicaments ou d'une personne.

La dénomination des phobies est forgée en utilisant la racine grecque correspondant à l’objet craint. La diversité des phobies décrites fait que l’on peut référencer des centaines de phobies spécifiques différentes !

Parmi les formes infinies sous lesquelles les phobies peuvent se présenter, on se référera à la Liste exhaustive des phobies (Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem, littéralement : « Les choses essentielles ne doivent pas être multipliées sans nécessité »)

  • Crainte marquée et persistante, excessive ou peu raisonnable, déclenchée par la présence ou l’idée anticipative d'un objet ou d'une situation spécifique (par exemple : vol en avion, hauteurs, animaux, recevoir une injection, voir du sang).

  • L'exposition au stimulus phobique provoque presque invariablement une réponse immédiate d'inquiétude, qui peut prendre la forme soit d’une crise de panique liée à la situation, soit, d’une prédisposition à une telle crise.

Note : Chez les enfants, l'inquiétude peut être exprimée en pleurant, par de la mauvaise humeur, par de la rigidité, ou en se cramponnant.

  • La personne admet que la crainte est excessive ou peu raisonnable.

Note : Chez les enfants, cette caractéristique peut être absente.

PHOBIQUE un TEMPS, ADULTE un jour ? 

phobie

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